Début d'histoire (Hors RP)

Bon... c'est une partie d'un texte que je suis en train d'écrire pour le plaisir... j'vais vous donner l'honneur de l'exclusivité. De toute façon, je suis certain que vous êtes tous digne de confiance pour préserver la propriété intellectuelle des autres. En plus, je suppose que ça vous montre en quelque sorte le niveau de mon écriture (même si mon texte n'est pas si semblable que ça a mon écriture Rp) Alors n'hésité pas à commenter.

Prologue

Le clair de lune n’avait jamais été aussi intense. Le ciel, d’ordinaire ténébreux à une heure si avancée de la nuit, semblait reflété une lueur mystique. Dans des circonstances normales, Abigahell se serait très certainement attardée à ce merveilleux spectacle, mais ce qui se produisait n’était malheureusement pas le fruit du hasard. En effet, les évènements de ses derniers jours avaient entraînés une série de phénomènes étranges et perturbants et Abigahell était convaincu que le clair de lune était le signe que la fin était proche. Que la fin soit proche ou non ne l’importunait plus d’ailleurs, car il faut dire qu’elle avait frôlé la mort à quelques reprises déjà. Malgré tout, elle ne pouvait pas croire le cinquième des choses qu’elle avait vu… jusqu’à maintenant. Car maintenant, elle faisait face à la chose qui avait causé tous ces phénomènes. Elle faisait face à son destin...

Cinq jours plus tôt

Lundi, sept heures du matin, un cadran s’active dans une cacophonie totale. Aucun répits pour Abigahell, c’est le cadran qui aura le dernier mot. Sans pour autant avoir la volonté de se réveiller à une heure si matinale, elle résigne. Elle se lève et frappe sur le cadran d’un poing ferme, question de lui rappeler que malgré tout, c’était elle qui avait le dernier mot.

Il faut dire aussi qu’elle n’était pas d’une humeur particulièrement joyeuse aujourd’hui, car en fait, elle détestait les lundis. Elle détestait l’idée de retourner au cégep après avoir vu des amis et s’être amusé pendant la fin de semaine. C’est pourquoi, avec un flagrant manque d’entrain, elle descendit les marches qui séparaient la maison de sa chambre et se prépara un maigre déjeuner qu’elle s’abstint de manger autant par manque de volonté que par manque d’appétit. Elle remonta ensuite à sa chambre.

Alors qu’elle passait devant le miroir, elle constata l’horrible état dans lequel elle était. D’ordinaire, Abigahell était plutôt jolie. Elle avait de longs cheveux bruns qui lui descendaient au milieu du dos. Son visage, plus qu’expressif, l’empêchait de cacher ses émotions, surtout aux personnes qui la connaissaient moindrement bien. Ses yeux, d’ordinaire vert, étaient la source d’un regard profond, un regard capable de fasciner quiconque y aurait plongé le sien. Du haut de ses cinq pieds six pouces, elle n’était pas très imposante. Certes, elle n’avait pas le corps d’un mannequin, mais ses formes avaient un charme bien particulier qui la rendait enviable. Aujourd’hui par contre, elle semblait sortir tout droit d’une nuit atroce. Ses cheveux en bataille faisaient peine à voir. Son regard d’ordinaire si beau et profond était maintenant gâché par les imposantes cernes qu’elle avait sous les yeux. Sa posture courbée avait volé à son corps tout le charme qu’il avait. Elle devait y faire quelque chose et une douche semblait la meilleure solution.

Elle avait bien raison. Sa douche lui avait redonné une certaine vigueur et son corps avait retrouvé son charme bien à lui. Son visage avait abandonné les cernes pour laisser place à de magnifiques yeux verts. À la hâte, elle se brossa les cheveux, car bien qu’elle se souciait peu de son apparence, elle ne pouvait pas se présenté à l’école échevelée. Il était sept heures trente-quatre et elle devait faire vite, son autobus passait à sept heures quarante-cinq. Une fois habillée, elle agrippa son sac à dos et courut à son arrêt qui se trouvait à quelques minutes de sa maison. À peine fut-elle arrivée à son arrêt que son autobus arriva. À contrecœur, elle s’y engouffra.

Elle n’avait jamais aimé les déplacements en autobus. Le voyage en soi ne lui déplaisait pas, mais elle détestait l’aspect social de l’activité. Social si on veut bien l’appeler ainsi. Le problème était que certaines personnes prenaient Abigahell pour leur souffre douleur. C’était inévitable. Elle ne faisait pas parti du groupe alpha, elle était donc une victime potentielle pour les membres de la meute qui cherchaient à prouver leur supériorité en s’attaquant à des proies faciles. Aujourd’hui n’allait pas faire exception. Comme-ci elles l’attendaient, deux autres personnes la regardaient du fond du bus, un sourire mesquin aux lèvres. Elle savait très bien se qui l’attendait pour le restant du trajet. Deux personnes viendraient à ses cotés pour lui reprocher tout et rien, pour lui faire regretter son existence. Avec le temps, elle avait développé une certaine endurance face à leur bêtise, mais elle n’en restait pas moins affecté par leur acharnement. Malheureusement, étant parmi l’élite de l’école, ses deux personnes étaient craintes de tous. Ses deux personnes se nommaient Cynthia et Cindy, deux pestes de la pire espèce. Le trajet d’autobus s’avéra long et pénible, mais elle s’y attendait. Heureusement pour elle, une fois au collège, elle ne voyait presque plus ces deux garces. Il faut dire qu’Abigahell étudiait les sciences pures et que le trois quart des membres du groupe alpha était restreint à un nombre de cellules très limité qui semblait prendre congé de temps à autre, ainsi elle savait qu’elle n’avait pratiquement aucunes chances d’avoir des cours avec eux.

La journée s’annonçait jusque là tout à fait normale. C’est seulement en allant à son cours de philosophie qu’elle remarqua que quelque chose ne tournait pas rond. Il y avait dans la classe une énergie étrange, une tension palpable. Tous les élèves avaient les yeux rivés vers l’avant de la classe. Le silence qui, généralement, semblait une notion inconnue à son groupe, était omniprésent. Elle aurait cru qu’un dictateur avait prit la place de son professeur si ce n’aurait été du fait que, devant la classe, son professeur était étendu sur le sol, dans un état catatonique. Tout s’était passé si rapidement. Elle-même n’était pas certaine de ce qui venait de se produire. Pendant un bref instant, le visage de M. Riley, son enseignant, se crispa de douleur. Son regard vide se posa sur la classe et son corps s’effondra. Le plus étrange était qu’il était conscient et qu’il ne semblait plus souffrir, il était uniquement un être amorphe. Le silence s’étendait, la tension était telle qu’on aurait cru étouffer dans la classe. Cela faisait bien cinq minutes que le professeur c’était effondrer sur le sol et personnes encore n’avaient réagit. Tous se contentaient de fixer le corps de M. Riley, Abigahell y comprit. Qu’est-ce qui avait bien pu déclancher une réaction aussi violente chez le professeur? Qu’est-ce qui avait bien pu déclancher une réaction aussi inhumaine chez les autres élèves? Chose certaine, ce n’était pas normal. Chose encore plus étrange, dès que la cloche retentit, tous les étudiants sortirent de leur état catatonique, mais aucun n’accorda la moindre attention au corps inerte de M. Riley, pas même Abigahell. C’est seulement lorsqu’on annonça à la radio du cégep que M. Riley avait été amené d’urgence à l’hôpital que les étudiants semblèrent réaliser qu’ils avaient manqué une étape. Ils se souvenaient tous d’être entré en classe alors que leur enseignant était à son bureau, mais ils ne se souvenaient plus du déroulement du cours. Étant donné qu’aucun d’entre eux n’abordèrent le sujet avec un autre, ils croyaient tous que leur mémoire leur avait fait défaut, mais tous s’en souciaient peu car personne n’avait jamais accordé une grande importance à la matière de son cours.

(Je n'ai pas le temps de tout lire, mais je place cela dans une section plus appropriée et je reviens te lire, promis )